
La guerre, le PSG sait (aussi) faire
Porté par des talents et une force collective impressionnants depuis le début de l'année, c'est à d'autres qualités que le Paris Saint-Germain a dû faire appel pour venir à bout du Bayern Munich : bousculés comme très rarement en 2025, les Rouge et Bleu ont triomphé par le combat.
« On avait quelque chose à régler avec le Bayern. » La déclaration, un brin ridicule, est signée Marquinhos quelques minutes à peine après le coup de sifflet final d’un quart de finale de Coupe du monde des clubs où les deux équipes se sont livré un combat sans merci. Pourtant si forts pour étouffer leurs adversaires même les plus coriaces (à l’image de Liverpool ou Arsenal) depuis des mois, les Parisiens ont cette fois grandement souffert dans de nombreux secteurs du jeu. Soumis à une pression terrible, les trois milieux de terrain n’ont par exemple jamais vraiment pu déployer leur supériorité technique. De leur côté, les latéraux ont été contraints de jouer un nombre incalculable de duels face à des ailiers (français, s’il vous plaît) en pleine bourre. Et que dire du choc des titans entre Willian Pacho et Harry Kane, qui ne sont pas lâchés d’une semelle ?
« Certains matchs sont des combats »
Pas venus à Atlanta pour souffrir, les Bavarois ont ainsi imposé un véritable défi physique et athlétique aux champions d’Europe au fil d’une rencontre de grande qualité. Un nouveau challenge auquel toute la troupe de Désiré Doué a répondu avec une hargne et une détermination qu’on ne leur connaissait pas forcément. Sans jamais refuser le combat ni se défiler, dans une partie où l’arbitre anglais Anthony Taylor a trouvé 25 fautes à siffler. « L’état d’esprit de l’équipe est juste formidable, on a besoin d’autre chose que de la qualité technique ou de jouer un très beau football dans ce genre de matchs » , déroulait le gamin de vingt ans. Un môme symbole de cette lutte acharnée au moment de débloquer la partie d’un coup de patte dont il a le secret, la lèvre en sang après avoir goûté des crampons de Konrad Laimer avant de céder sa place dans la foulée au bout de 80 minutes d’effort.…
Par Tom Binet pour SOFOOT.com
Lire la suite de l'article sur SoFoot.com
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer